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TORONTO–Dans une étude publiée aujourd’hui, le Budget alternatif de l’Ontario affirme que les réductions d’impôt du gouvernement Harris sont la seule cause de la crise fiscale qui menace l’Ontario.
Chiffres à l’appui, l’étude démontre que les Perspectives économiques publiées par le ministère des Finances ´ sont une fausse représentation de l’état actuel de l’économie de l’Ontario, de ses perspectives à court terme, de la situation fiscale et des causes de l’aggravation de celle-ci ª.
Contrairement au ministre des Finances, M. Flaherty, dont les perspectives sont fondées sur les meilleurs scénarios possibles, l’étude se base sur des prévisions réalistes de la croissance économique pour montrer que l’Ontario se dirige vers des déficits budgétaires au cours des deux prochaines années, en raison des réductions d’impôt.
Un taux de croissance économique de 0,8 % en 2001-2002, conforme aux prévisions du secteur privé, entraînerait un déficit provincial de 1,44 milliards $ en Ontario, 200 millions $ de plus que la totalité des fonds de réserve disponibles. Si les prévisions de croissance les plus pessimistes du secteur privé (0,5%) se réalisaient, le déficit de l’Ontario serait de 2,6 milliards $ en 2002-2003.
La pression fiscale que subit maintenant l’Ontario est la conséquence directe de l’assaut que mène depuis sept ans le gouvernement Harris contre les recettes de la province. Durant cette période, les exportations ont été le moteur de la reprise économique; l’impact des coupures d’impôt sur la croissance a été invisible. Cependant elles ont eu un effet dramatique au chapitre de la diminution de la capacité fiscale du gouvernement provincial.
Les coupures d’impôt ont réduit de 9,5 milliards $ les recettes provenant de l’impôt sur le revenu des particuliers. Les réductions des impôts des sociétés ont coûté 2,6 milliards $ de plus au gouvernement provincial. Comme les quatre premières années de coupures d’impôt sont survenues en temps de déficit fiscal, l’intérêt de la dette encourue en raison d’elles dépasse maintenant 800 millions $ par année.
Si les réductions d’impôt n’avaient jamais eu lieu, il n’y aurait guère aujourd’hui de crise fiscale. Il n’y aurait guère de crise des dépenses au chapitre de la santé ou de l’éducation. La province aurait les ressources nécessaires afin de renouveler ses infrastructures, de mettre en oeuvre un programme de construction de logements abordables, et de se doter d’un régime d’aide sociale qui respecterait la dignité des démunis.
C’est une question de choix.
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